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Vous intervenez sur un chantier en outre-mer et cherchez à vous prémunir contre les aléas locaux ? L’assurance tous risques chantier DOM-TOM protège votre opération de la mise en place jusqu’à la réception. C’est la couverture la plus large pendant l’exécution. Voici comment sélectionner les bonnes garanties, estimer le coût en 2025 et optimiser votre contrat en contexte ultramarin.
La tous risques chantier, ou TRC, garantit les dommages matériels affectant l’ouvrage en cours d’exécution et certains biens présents sur site, durant la période de travaux. Elle indemnise le maître d’ouvrage pour remettre le chantier à son état antérieur au sinistre, afin de limiter l’impact sur le planning et le budget.
Dans les DOM-TOM, sa pertinence est accrue par l’exposition aux catastrophes naturelles et aux aléas climatiques sévères : cyclone, houles, pluies intenses et ruissellements, vents violents, et sismique aux Antilles. S’ajoutent des contraintes logistiques (insularité, délais, surcoûts d’acheminement) et de sûreté (risques de vol et de vandalisme). Une TRC calibrée absorbe le choc financier de ces événements et sécurise la continuité des travaux.
Pour les maîtres d’ouvrage publics/privés, promoteurs, entreprises générales et bailleurs sociaux, la TRC constitue le socle d’un dispositif de protection en outre-mer, en complément de la dommages-ouvrage et de l’assurance décennale.
Le plus souvent, le maître d’ouvrage (public ou privé) contracte la TRC pour l’ensemble de l’opération. Selon le montage (marché public, promotion, conception-réalisation, groupement), la souscription peut également être portée par l’entreprise générale, avec désignation des bénéficiaires, pour que tous les intervenants soient coassurés sur les dommages à l’ouvrage.
La TRC s’adresse à tous types de travaux : construction neuve, rénovation lourde, réhabilitation, extension, ouvrages d’art, VRD, génie civil, bâtiments tertiaires, industriels ou touristiques, logements, équipements publics. En DOM-TOM, elle est fortement recommandée pour les chantiers littoraux, en altitude exposée, en zones inondables/cycloniques ou traversant la saison des ouragans.
La TRC couvre les dommages matériels subis par l’ouvrage en cours d’exécution, d’origine accidentelle et extérieure : événements naturels (vents cycloniques, pluies, glissements, séismes), chutes d’objets, heurts d’engins, effondrements, erreurs de manutention, incendie, explosion, dégâts des eaux, ainsi que vol et vandalisme après effraction ou violence selon le contrat. Sont visés : gros œuvre, second œuvre, techniques (CVC, électricité, plomberie), façades, étanchéité, charpentes, menuiseries, revêtements, équipements incorporés.
La protection peut s’étendre aux matériaux et équipements stockés sur site et destinés à l’incorporation, aux installations de chantier (base vie, clôtures, échafaudages), et parfois aux existants appartenant au maître d’ouvrage (sous-plafond dédié). Les frais de déblai et de démolition, d’évacuation, de dépollution consécutive, et les honoraires d’expertise/architecte nécessaires à la remise en état sont généralement prévus.
En DOM-TOM, des extensions clés se révèlent utiles : garantie tempête cyclonique avec seuils de vent adaptés, extension séisme conforme au référentiel local, prise en charge des pertes de bâchage et protections provisoires, aggravation de sinistre liée à l’indisponibilité de matériaux importés, et extension « transport aux abords du chantier » pour sécuriser les approvisionnements sensibles.
Plusieurs modules complètent la TRC. La responsabilité civile du maître d’ouvrage (RCMO) couvre les dommages causés aux tiers du fait du chantier (par exemple, chute d’un élément chez un voisin). Cette responsabilité civile est distincte de la TRC, centrée sur l’ouvrage assuré.
Pour les opérations complexes, on peut ajouter une extension « immobilier d’exploitation » couvrant certains dommages immatériels consécutifs (par exemple, frais supplémentaires pour rattraper un retard technique). Selon les besoins, une garantie « bris de machines » pour les matériels de chantier (grues, compresseurs) est pertinente. Sur des projets industriels, l’option « retard de mise en service » (DSU/ALOP) peut être négociée sous conditions. En outre-mer, l’extension « mesures conservatoires avant cyclone » indemnise des dépenses de prévention exceptionnelles.
Comme tout contrat, la TRC comporte des exclusions : défaut de conception non accidentel, vices de matériaux connus, usure, malfaçons sans dommage accidentel, pénalités de retard, amendes, actes intentionnels, dommages purement esthétiques sans atteinte matérielle (sauf mention), responsabilité civile envers les tiers (couverte par un autre volet), pollution non accidentelle, guerre/terrorisme selon clauses. Le vol sans effraction, hors horaires prévus ou sans respect des moyens de protection (gardiennage/clôture) est souvent exclu.
Une base assurée sous-évaluée (le montant des travaux) expose à la règle proportionnelle : si la valeur déclarée est inférieure à la réalité, l’indemnité est réduite au prorata. Soyez vigilant sur la base assurée et la valeur à neuf. En zone cyclonique, des conditions (plan de sécurisation, arrimage, bâchage, hauteur de stockage) peuvent conditionner l’indemnisation ; elles doivent être connues et appliquées par la direction de travaux et les entreprises.
La prime dépend essentiellement de la valeur totale de l’opération (hors foncier), de la durée, des techniques et lots, de la localisation et de l’exposition, des mesures de prévention, de l’expérience des intervenants, de l’historique de sinistre, des franchises et plafonds, ainsi que du phasage (saison cyclonique, phases ouvertes au vent, etc.).
En 2025, les tarifs en outre-mer se situent souvent entre 0,35 % et 1,20 % du montant des travaux pour des chantiers bâtiment standard, avec un chargement spécifique DOM-TOM de 10 % à 40 % selon l’archipel, l’exposition littorale et le risque cyclone/séisme. Les VRD simples sont généralement moins onéreux ; à l’inverse, des projets techniques (étanchéité complexe, charpente légère, façade rideau, équipements sensibles) tirent la prime vers le haut.
Repères indicatifs 2025 : pour 300 000 €, budget TRC de 1 100 à 2 800 € ; pour 1 M€, 3 500 à 9 500 € ; pour 5 M€, 22 000 à 65 000 € ; pour 15 M€, 70 000 à 190 000 € (hors taxes/options, franchises standard). Les chantiers littoraux très exposés ou traversant la saison cyclonique complète peuvent dépasser ces fourchettes sans prévention renforcée. Un courtage expert permet d’optimiser sans affaiblir l’essentiel des garanties.
La franchise est la part à la charge de l’assuré par sinistre. En TRC DOM-TOM, elle varie souvent entre 1 000 € et 10 000 € selon la taille et l’événement. Des franchises spécifiques plus élevées s’appliquent au vol/vandalisme et aux sinistres climatiques majeurs, parfois en pourcentage avec un minimum (ex. 1 % du sinistre, min. 2 500 €). Le réglage des franchises influe sur la prime.
Les plafonds se définissent par le plafond d’indemnisation par sinistre/année et par des sous-limites (installations de chantier, existants, frais de déblai, honoraires, etc.). En outre-mer, privilégiez des plafonds réalistes pour les frais d’enlèvement, de re-mobilisation et de logistique.
La durée s’étend de l’ouverture de chantier (ou OS) à la réception des travaux. Une « période de maintenance » de 3 à 12 mois peut prolonger certaines garanties pour les remises en état post-réception. En cas de retard, une prorogation se demande avant échéance, avec surprime. Anticipez d’éventuels décalages liés à la météo.
Idéalement, préparez la TRC 3 à 6 semaines avant l’OS. Les assureurs exigent : descriptif de l’opération (programme, plans, localisation, proximité littorale), montant des travaux par lots, planning (phasage, périodes exposées), notes techniques (parasismique, vent, étanchéité), méthodes d’exécution, mesures de prévention (clôtures, gardiennage, protections anti-cycloniques), attestations des intervenants (RC pro, assurance décennale), chaîne de responsabilités, coordonnées du conducteur d’opérations.
En zones très exposées, un plan de sécurisation cyclonique est requis : procédure d’arrêt, démontage/arrimage des éléments, protection des stocks, évacuation des grues si nécessaire, fermeture étanche des baies, double bâchage, contrôle post-alerte. Plus il est précis, plus la tarification est optimisable.
La TRC protège, pendant les travaux, les dommages matériels à l’ouvrage en exécution. La dommages-ouvrage (DO), obligatoire en France et donc dans les DOM, préfinance après réception la réparation des dommages de nature décennale (solidité, impropriété à destination) sans recherche de responsabilité. L’assurance décennale couvre la responsabilité des constructeurs pendant 10 ans après réception. La responsabilité civile du maître d’ouvrage (RCMO) vise les dommages causés aux tiers par le chantier. Ces contrats sont complémentaires.
En pratique : sinistre avant réception ? TRC. Sinistre décennal après réception ? DO puis recours contre les assureurs décennaux. Dommage à un voisin pendant les travaux ? RCMO. Une articulation claire évite les zones grises et accélère l’indemnisation.
En cas de sinistre, déclarez immédiatement à l’assureur (et à votre courtier) dans les délais : en général 5 jours ouvrés, et 10 jours en cas de catastrophes naturelles à compter de l’arrêté. Mettez en place des mesures conservatoires (bâchage, sécurisation des accès), documentez (photos/vidéos), conservez factures et rapports, et attendez l’accord/l’expertise pour des réparations définitives.
L’expert qualifie l’origine, l’étendue et le chiffrage des réparations. L’indemnité est calculée selon les conditions (valeur de remplacement, franchise, base assurée, plafonds). En outre-mer, anticipez les délais d’acheminement ; la TRC peut intégrer des frais raisonnables de transport express si cela réduit la perte globale. Un courtier local coordonne les acteurs pour relancer rapidement les travaux.
Pour optimiser la TRC, soignez d’abord le dossier technique : conformité parasismiques et au vent, détails d’étanchéité, plans d’exécution validés, méthodes de levage, protocoles de stockage et de protection des matériaux sensibles (isolants, menuiseries, membranes). Ensuite, formalisez un plan anti-cyclonique avec responsabilités et check-lists. Enfin, mettez en place des mesures de sûreté : clôture périphérique, éclairage, alarme, gardiennage sur sites isolés, ancrage des équipements, conteneurs sécurisés pour les métaux et matériels techniques.
Côté contrat, ajustez les franchises par type d’événement, négociez des sous-limites cohérentes avec l’exposition, évitez la sous-assurance (sinon règle proportionnelle). En DOM-TOM, caler le planning pour être hors d’eau/hors d’air avant la saison cyclonique est un levier tarifaire majeur. Un audit préalable par un courtier spécialisé identifie les marges d’économie.
La corrosion en milieu salin justifie des prescriptions renforcées sur aciers, fixations, peintures et menuiseries ; à défaut, des dommages prématurés peuvent apparaître au stockage. La TRC peut exiger un stockage abrité et des traitements anticorrosion adaptés. En zone sismique, la maîtrise des phases provisoires (contreventements temporaires, étaiements) est critique : un défaut de stabilité peut amplifier les sinistres. En zone cyclonique, la gestion du « chantier ouvert au vent » (charpentes, bardages, échafaudages) suppose des arrimages certifiés et des procédures de démontage rapide en alerte.
Trois points d’attention récurrents : 1) un vide de couverture entre fin TRC et début de dommages-ouvrage en cas de réception partielle : ajustez dates et période de maintenance ; 2) des sous-limites « existants » insuffisantes lors de rénovations lourdes : relevez le sous-plafond et clarifiez la coactivité ; 3) des exigences de sécurité vol/vandalisme non respectées (clôture, éclairage) : l’indemnité peut être réduite. Un cadrage amont rigoureux prévient ces situations.
En 2025, en Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte, les assureurs affichent une appétence sélective mais réelle. Les dossiers bien préparés, avec dispositifs anti-cycloniques et preuves d’expérience, obtiennent des conditions compétitives. Pour les collectivités éloignées (Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Polynésie, Nouvelle-Calédonie), l’offre existe via coassurances et capacités internationales, avec exigences accrues de prévention et de suivi technique. Un courtier local consolide ces capacités.
En outre-mer, la connaissance fine du terrain, des pratiques et du retour d’expérience est déterminante pour négocier. Un courtier local construit un dossier technique convaincant, met en concurrence les porteurs, ajuste franchise et plafond d’indemnisation, insère des clauses spécifiques DOM-TOM (cyclone, catastrophes naturelles, corrosion) et vous assiste en sinistre pour accélérer l’indemnisation. Il veille à l’articulation avec la dommages-ouvrage, l’assurance décennale et la responsabilité civile du maître d’ouvrage.
Depuis plus de dix ans, Eloy Assurances & Patrimoine conseille maîtres d’ouvrage, promoteurs, acteurs du BTP et industriels en Martinique et dans les DOM. Nous concevons des TRC sur mesure : analyse de site, sélection des garanties utiles (événements naturels, existants, frais annexes), calibrage des franchises, clauses anti-cycloniques, validation des attestations, et cohérence avec vos polices dommages-ouvrage, assurance décennale et RC.
Nous optimisons la prime en valorisant vos mesures de prévention et via une mise en concurrence ciblée des assureurs ouverts au risque DOM-TOM. En cas de sinistre, nous orchestrons expertise, mesures conservatoires, chiffrage des réparations et suivi d’indemnisation pour réduire l’impact sur le planning et les coûts. Notre présence à Fort-de-France assure une réactivité adaptée aux contraintes ultramarines.
Pour mieux protéger le chantier et optimiser la tarification, formalisez : 1) un plan météo avec seuils d’arrêt et check-lists d’arrimage ; 2) une politique de stockage protégé et en hauteur pour les matériaux sensibles ; 3) une clôture et un contrôle d’accès fiables ; 4) un protocole de bâchage renforcé en alerte ; 5) des audits internes de conformité parasismique des phases provisoires ; 6) une traçabilité photo systématique des protections mises en place. Annexés au dossier d’assurance, ces éléments rassurent l’assureur et fluidifient les expertises.
Incluez l’intégralité du coût des travaux hors foncier dans la base assurée, y compris honoraires de maîtrise d’œuvre, sécurité, provisions d’aléas raisonnables et équipements incorporés. Intégrez les variations de prix liées aux importations (transport, octroi, délais) pour éviter la sous-assurance. En cas d’avenant significatif (+10 % à +20 %), informez l’assureur pour actualiser la base et préserver l’indemnisation pleine.
Activez la TRC à l’ouverture de chantier et maintenez-la jusqu’à la réception des travaux globale. En cas de réceptions partielles, délimitez précisément zones et dates pour éviter tout vide de garantie, et envisagez une période de maintenance pour le parachèvement et la levée de réserves. En saison cyclonique, évitez d’ouvrir de larges surfaces de toitures/façades sans solutions d’arrimage validées ; c’est décisif pour la prévention et l’appréciation du risque.
Les retards dus à la météo et à la logistique ultramarines génèrent des coûts indirects. Même si la TRC n’indemnise pas, en standard, les pénalités de retard, un plan de continuité (sources d’approvisionnement alternatives, buffers de planning, clauses contractuelles) rassure l’assureur et peut améliorer la prime. Des garanties ciblées de dommages immatériels consécutifs (frais supplémentaires de chantier, re-mobilisation) se négocient au cas par cas.
Une assurance tous risques chantier DOM-TOM bien structurée protège l’ouvrage, stabilise les coûts et sécurise les délais dans un environnement ultramarin exigeant. En 2025, les assureurs valorisent les dossiers techniques solides et les plans de prévention concrets. Définissez une base assurée juste, des franchises adaptées, des plafonds cohérents, et articulez votre TRC avec la dommages-ouvrage, l’assurance décennale et la responsabilité civile du maître d’ouvrage.
Basée à Fort-de-France, Eloy Assurances & Patrimoine vous accompagne de bout en bout : cadrage technique, consultation du marché, négociation des garanties et du plafond d’indemnisation, mise en place, suivi et gestion des sinistres. Pour un chiffrage personnalisé et une protection optimisée, contactez-nous : nous bâtissons la TRC la plus adaptée à votre opération et à votre calendrier, au meilleur équilibre entre prix et couverture.
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